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Les premiers résultats scientifiques

L’analyse des données issues de la première phase de cette campagne a mis en évidence des évènements intenses et quasi journaliers de brise de mer entrainant des modifications importantes des propriétés des particules d’aérosols en surface. Un cas d’étude, journée du 31 Avril 2015, a particulièrement attiré l’attention des chercheurs de part son originalité d’un point de vue dynamique et de son impact sur les propriétés des aérosols.

La journée du 31 Avril 2015 est marquée par l’établissement d’une brise de mer, en début d’après midi, lié a une forte augmentation du coefficient de diffusion des aérosols. Après quelques minutes le front de la brise de mer est repoussé par l’alizé continental limitant la propagation du front de brise vers l’intérieur du continent (vers l’Est). Au bout, d’une heure de confrontation entre le front de brise et le vent continental, la brise de mer s’intensifie pour se rétablir et se propager à nouveau en direction de l’Est.

Ce phénomène est associé à une importante augmentation de la concentration massique des aérosols. Les aérosols alors présents dans les basses couches de l’atmosphère sont fortement enrichis en composés organiques et en sulfates correspondant bien à des aérosols d’origine marine. En début de soirée, le jet nocturne de basse couche (vent de secteur Nord), s’infiltre dans le courant de  brise de mer, ayant une épaisseur d’environ 1 km puis le sépare en deux couches distinctes. Cette intrusion a entrainé une forte diminution de la concentration massique des aérosols ainsi qu’une augmentation importante même si très ponctuelle du coefficient d’absorption et de diffusion des aérosols.

Ces effets dynamiques quasi journalier entrainent une forte variation des niveaux de pollution en surface ainsi qu’une forte modification des propriétés optiques des aérosols. Les impacts sanitaires mais aussi radiatifs doivent être estimés afin de comprendre l’importance de ces évènements dynamiques sur les populations locales mais aussi sur le climat à une échelle régionale.

© photos: A. Burlet-Parendel

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